Leçons de commandement

 

 

Leçons-de-commandement-1Charles de Gaulle, leçons de commandement

 

 « La puissance de l’esprit implique une diversité qu’on ne trouve point dans la pratique exclusive du métier, pour la même raison qu’on ne s’amuse guère en famille. La véritable école du Commandement est donc la culture générale. Par elle la pensée est mise à même de s’exercer avec ordre, de discerner dans les choses l’essentiel de l’accessoire, d’apercevoir les prolongements et les interférences. Bref de s’élever à ce degré où les ensembles apparaissent sans préjudice des nuances. Pas un illustre capitaine qui n’eût le goût et le sentiment du patrimoine de l’esprit humain. Au fond des victoires d’Alexandre, on retrouve toujours Aristote. »

Vers l’armée de métier

« Charles de Gaulle, écrit son biographe britannique Jonathan Fenby, pose un énorme problème à ceux qui nient que l’Histoire est faite par de grands hommes. » À ceux qui pensent que les conditions socio-économiques et les rapports de forces déterminent ce qui va arriver. Si Hitler avait été un peu moins imprudent, si Churchill avait été un peu moins déterminé ou un peu plus prudent, le fascisme aurait pu durablement dominer l’Europe au XXe siècle. On ne sache pas de raison dirimante, quelque loi de l’histoire qui l’en aurait empêché. L’art du commandement a pesé sur l’histoire.

C’est cet art du commandement de Charles de Gaulle que nous entendons saisir au vol ici, à travers ses écrits et sa vie. Ce n’est pas une mince affaire que de défricher un matériau si riche.

Ce matériau en cinq thématiques classiques du management :

  • la stratégie : de Gaulle ne raisonnait pas comme tout le monde. Il se montrait visionnaire ?
  • la décision : pourquoi est-ce de Gaulle qui est à Londres le 18 juin 1940 ? Et pas Georges Mandel ?
  • le leadership : pourquoi et comment cet homme venu de rien s’est-il imposé comme un chef contesté puis incontesté ?
  • la négociation : négociateur retord, de Gaulle semble avoir posé son pouvoir face au charmant et puissant Roosevelt qui usa en vain ses belles dents à le mordre.
  • le commandement : distant, facilement hautain, le Connétable était aussi empathique et aimé.

Ces cinq thématiques recouvrent les trois qualités indispensables du chef : l’intelligence (la stratégie, la négociation), le courage (la décision) et l’empathie pour une mise en œuvre collective (le leadership, le commandement).

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