Quatre stratèges dans le Seconde Guerre mondiale, L’Harmattan, 2015

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Quatre Stratèges dans la Seconde Guerre mondiale

La Seconde Guerre mondiale – plus grande tragédie de la plus tragique des histoires – s’est déployée comme une partie d’échecs entre quatre géants : Hitler, Churchill, Staline et Roosevelt.

Pourquoi, après l’attaque japonaise de Pearl Harbor, Hitler déclare-t-il la guerre aux États-Unis alors que rien ne l’y oblige ? Pourquoi en 1945, c’est Staline qui ramasse la dernière levée et part avec la nappe ?

Chacun en jouant sa partie a imprimé sa marque de stratège. Chacun a défini son style et découvert ses croyances. Pour saisir la patte de chacun, douze moments décisifs – de 1936 à 1945 – sont passés au filtre des raisonnements et décisions des quatre stratèges.

Par superposition de ces études de cas grandeur mondiale se révèle la nature de la stratégie – réaliste ou idéaliste, directe ou indirecte – et les qualités du stratège, qui ne sont pas toujours les mieux partagées au sommet. Quand le courage, l’intelligence, le réalisme, la créativité ou leur absence tissent une fresque souvent baroque et rarement heureuse.

Pour décrypter ce jeu stratégique, pour la première fois le jeu complet du monde, il faut distinguer les joueurs. Les joueurs furent assez nombreux mais finalement quatre joueurs seulement ont fait les choix qui ont déterminé l’issue finale : Churchill, Hitler, Roosevelt et Staline. D’autres acteurs ont fait des choix forts, mais ils n’avaient pas en main un tel levier de pouvoir que leurs choix aient pu changer l’issue finale de la guerre. Bien sûr, de Gaulle a fait un choix stratégique fort et différenciant le 18 juin 1940. Mais s’il ne l’avait pas fait, la guerre, dans son affrontement géopolitique et son déroulé stratégique, eut été à peu près la même. Certes, Eisenhower a fait des choix stratégiques importants. Il est responsable de la calamiteuse campagne d’Italie et il a commandé le débarquement avec succès. Mais une campagne d’Italie mieux conçue était-elle déterminante ? Non. Un débarquement raté aurait-il sauvé le nazisme ? C’est douteux.

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